Panorama du marché Résidentiel en France
JLL, leader mondial du conseil en immobilier d'entreprise, publie son panorama sur les derniers chiffres et analyses du marché de l'immobilier résidentiel en France.
4ème trimestre 2022
Une fin d’année dynamique pour le marché français de l’investissement en immobilier résidentiel
Après avoir atteint un nombre record en août 2021, les ventes de logements anciens se sont maintenues à un niveau particulièrement élevé – autour d’1,2 million – jusqu’en mai 2022. Elles sont depuis orientées à la baisse, se rapprochant graduellement du seuil des 1,1 million de ventes (1 109 000 en décembre).
Le marché du neuf est quant à lui toujours en difficulté, avec des mises en chantier, des réservations et des mises en ventes de nouveau en baisse au 4ème trimestre 2022, et un encours en hausse constante depuis 3 trimestres.
Si l’indice INSEE des prix des appartements anciens a de nouveau progressé au 4ème trimestre 2022, atteignant le niveau record de 132,9 pour la France métropolitaine, l’on note un net ralentissement de la dynamique, avec une hausse de seulement 0,2 %. Sur l’ensemble de l’année 2022, les prix des appartements anciens ont ainsi progressé de 3,6 %. Dans le neuf, le prix moyen continue de progresser, atteignant 4 780 €/m² au 4ème trimestre 2022 (+5,4 % en un an).
Les engagements en immobilier résidentiel ont connu une fin d’année dynamique avec plus d’1 milliard d’euros investis au 4ème trimestre. L’année 2022 s’achève ainsi sur un volume annuel d’investissement en bloc de 5,6 milliards d’euros, en baisse de 23 % sur un an mais supérieur de 9 % à la moyenne des 5 dernières années.
L’immobilier résidentiel classique termine l’année sur une part de marché de 76 % avec 4,3 milliards d’euros d’investissements, un volume en recul de 31 % sur un an mais en accord avec la moyenne. A l’inverse, avec 1,3 milliard d’euros engagés, les actifs gérés voient leur performance progresser de 27 % sur un an et concentrent près d’1/4 des volumes investis.
A l’instar des autres classes d’actifs, les taux de rendement des actifs résidentiels ont connu une correction en 2022, consécutive à l’accélération de la hausse des rendements obligataires et au durcissement des coûts de financement.